L’olfactothérapie
Les bienfaits de l’olfaction
L’utilisation des huiles essentielles : l’olfactothérapie de Gilles Fournil et la méthode de Goethe de Christian Escriva
L’olfactothérapie :
C’est une méthode psychocorporelle utilisant la respiration d’huiles essentielles (HE), qui a été développée par Gilles Fournil.
L’odeur inhalée donne accès à des souvenirs émotionnels car l’odorat est directement lié à l’émotion. A la respiration d’une odeur, les récepteurs du nez envoient des signaux par le nerf olfactif au cerveau limbique (centre de la mémoire archaïque, des émotions, des pulsions), sans passer par le mental.
L’odeur fait apparaître rapidement une image, provoque une sensation, ramène à un souvenir, quelquefois joyeux, quelquefois souffrant.
L’utilisation d’odeurs appropriées régule et apaise sur le plan psychologique et émotionnel.
La pratique :
J’ai à ma disposition une palette d’HE, et j’utilise différentes HE en fonction des patients. En effet chaque personne réagit différemment à la respiration d’une HE. La vibration énergétique de l’odeur fait son chemin, en passant par le nez et le nerf olfactif pour aller toucher en nous une situation du passé. Il est possible de revenir à cette situation et de changer l’expérience de cette situation.
Il y a alors une catharsis vibratoire et énergétique.
Pour moi, dans l’huile essentielle, il y a aussi l’esprit de la plante qui agit. J’accompagne et soutient l’action de la plante.
Sur le plan énergétique, l’odeur agit sur les corps subtils et sur les principaux chakras.


De nombreux canaux sillonnent le corps et véhiculent l’énergie. Deux principaux sont Ida et Pingala (représentés par la caducée du médecin) qui montent et se croisent le long de la colonne vertébrale. Ils se croisent en un point nommé plexus ou chakra.
Leurs terminaisons se situent dans chaque narine et capte l’énergie de l’air inspiré, avec les différentes molécules odorantes qui sont constamment dans l’air.
Lors d’une séance, je décèle les plexus qui sont perturbés, en testant plusieurs HE.
Brièvement, lorsque nous inhalons une odeur, elle est aimée, non aimée ou appréciée. En séance de base, l’olfactothérapeute utilise des manœuvres pour faire sentir une odeur aimée qui connecte avec un bon souvenir, puis il fait sentir une odeur mal aimée qui amène à une autre situation puis après avoir remis le système olfactif à zéro, l’odeur mal aimée devient aimée. Nous terminons la séance par l’inhalation d’une odeur aimée.
Les odeurs de certaines HE sont reliées de par leur fréquence aux 7 plexus majeurs. Le ressenti olfactif, agréable ou pas, indique si l’odeur et le plexus associé résonnent plus ou moins harmonieusement.
Comment ça marche : l’air inhalé contient des molécules odorantes qui se fixent sur les récepteurs des cellules olfactives réceptives dans l’épithélium nasal et les signaux sont relayés au bulbe olfactif par les glomérules aux cellules mitrales. Puis les signaux sont transmis au cortex cérébral. (Shéma de marc )

